(Notes prises à la sortie d’une conférence de Lacaton-Vassal /2011)
A la fin de la présentation de leur opération de réhabilitation de la tour Bois le Prêtre, une hirondelle s’est arrêtée. Une concordance psychique apaisée été apparue alors dans le marasme des pensées paradoxales. Des idées précises venaient d’être exposées, idées optimistes, de guetteurs obstinés, alimentées de choix assumés et d’un long labeur d’analyse. Celles-ci avaient été développées, entendues, accompagnées et appliquées.
Lorsque la rencontre d’une idée nous emplie d’une vive émotion, la force de son évidence fait que celle-ci est - plus qu’intellectuellement - physiquement harmonieuse. On éprouve alors l’envie de partager son enthousiasme.
Dans la salle, celui-ci avait été ressenti. Mais également radicalement rejeté. Certaines critiques indécentes dénotaient d’une forme de dénigrement à l’encontre des urgences sociales et économiques concrètes. L’étonnante virulence de certains propos semblait ne pouvoir se justifier qu’au travers de blessures profondes, d’atteintes d’égo liées à de fondamentaux effondrements internes. La notion d’absence d’architecture semblait toucher à des divergences de définitions de ce qu’elle est, doit ou devrait être. Que faire ? En se positionnant, Lacaton-Vassal réhabilitent une question et ouvrent une voie.
La diversité des propositions bienvenues n'est pas si répendue, et ne mérite pas d’être accueillie avec des sourires méprisants.